À cette occasion, une ligne de réemploi a été installée sur le salon afin d’illustrer toute la boucle suivie par un emballage réemployable. Conditionnement primaire, scellage, étiquetage, conditionnement secondaire puis dégustation consommateur pour ensuite aller vers les tunnels de lavage.
L’objectif : démontrer comment demain, des emballages réemployables seront conditionnés sur les lignes de production et quel circuit logistique ils devront parcourir pour aller jusqu’au consommateur et être ensuite réemployés.
Pour cette animation, Berny a mis à disposition du salon, ses contenants en inox réemployables qui ont été scellés par un film grâce aux équipements Ulma et Sealdair. Ainsi conditionnés, les produits peuvent être conservés dans l’emballage Berny en assurant les mêmes performances de conservation que dans un emballage jetable.
Par ailleurs, Claire Nijdam, cofondatrice de Berny a été invitée à prendre la parole lors des toutes premières assises du réemploi animées par Olivier Bitoune. A cette occasion, nous avons pu présenter notre solution et échanger avec ceux qui font bouger les lignes sur le réemploi en France.
Quel contenant pour le réemploi ? Comment les standardiser ? Comment faire adhérer les français à la consigne ? Vont-ils jouer le jeu ? Comment constituer une filière mutualisée et performante ?
Nous avons pu échanger avec Citéo, Pandobac, Knauf Industrie et les participants à la table ronde sur l’avenir du réemploi et l’importance de prendre conscience qu’aujourd’hui le réemploi est une protofilière qui ne peut pas être plus performante que celle éprouvée depuis plusieurs dizaines d’années sur le recyclage.
Si nous voulons faire avancer les choses, il faut le faire en tant qu’écosystème, la collaboration des différentes acteurs du réemploi sera nécessaire afin de relever tous ensemble ce challenge de taille mais en même temps nécessaire qui nous attend.
Une table ronde qui nous a donné l’occasion de partager nos retours d’expérience sur nos déploiement magasin, la façon dont on implémente concrètement la consigne dans un magasin et auprès des industriels de l’agroalimentaire.
Merci à Fabrice Pelletier de nous avoir donné l’occasion de prendre la parole sur le sujet !